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lundi 15 juin 2020
La reprise de l’activité chirurgicale élective post COVID-19 impose le déploiement de nouveaux standards.
L’objectif : répondre aux impératifs de protection des patients et des professionnels de santé exposés à un risque de contamination pendant et après les interventions. Retour sur trois axes potentiels d’évolution des pratiques.
Alors que la crise sanitaire liée au COVID-19 s’estompe peu à peu, ses répercussions sur l’évolution des pratiques chirurgicales ne fait que débuter. Le virus se transmettant principalement par voie aérienne, la gestion des fumées émises lors des interventions fait partie des axes à renforcer, dans un contexte de reprise de l’activité de bloc non urgente. Les spécialités dédiées aux voies basses (gynécologie, urologie, chirurgie bariatrique…) sont particulièrement concernées, du fait d’un risque élevé de mise en suspension dans l’air d’éléments biologiques potentiellement contaminants : virus, bactéries, cellules…
Parmi les recommandations des principales sociétés savantes expertes en chirurgie (CCAFU, SAGES, SCGP, SOFFCO.MM…)1 : la place centrale à donner aux dispositifs d’aspiration des fumées lors des laparoscopies. Ces chirurgies mini-invasives sont en effet réalisées dans un abdomen « gonflé » par l’injection de gaz (CO2), susceptible de diffuser les fumées lors de son évacuation. Une réponse efficiente à l’enjeu de captation in situ consiste à coupler un aspirateur de fumées à la machine servant à insuffler le CO2. Pratique et fonctionnel, ce binôme insufflateur/aspirateur, complété d’un filtre, a vocation à devenir un standard en chirurgie laparoscopique.
Les chirurgies « ouvertes » peuvent également se révéler complexes car considérées comme source de contamination. Les outils susceptibles de restreindre la proximité patient-praticien représentent donc des approches à privilégier. Cependant dans certains cas, comme l’utilisation de microscope oculaire en neurochirurgie, l’exercice s’avère parfois compliqué.
Là encore, les technologies modernes offrent des solutions à l’instar des outils de visualisation 3D avec écran déporté assurant une plus grande distanciation physique. Les dispositifs de robotisation, en améliorant le confort du praticien et sa vision de la zone d’intérêt, participent pour leur part à améliorer la précision du geste et à réduire sa durée.
Le risque d’exposition ne se limitant pas au bloc, la durée d’hospitalisation est une autre pierre d’achoppement. La Récupération Après Chirurgie (RAC) représente à cet égard une approche à développer, associant de multiples disciplines médicale et paramédicales pour renforcer l’efficience du parcours de soins. À la clé : une réduction des complications post-opératoires et une facilitation du retour à domicile. En participant à la régulation des flux, la RAC favorise de surcroît une reprise rapide et efficace de l’activité au bloc opératoire, pour accueillir les patients en attente de chirurgie élective.
B. Braun déploie son expertise et ses solutions pour accompagner l’évolution des pratiques médicales à travers le monde. Sa division Aesculap, acteur majeur de la chirurgie laparoscopique, œuvre notamment pour favoriser la reprise de l’activité élective post COVID-19, tout en assurant la protection des patients et des professionnels de santé. Une ambition concrétisée par une grande diversité de dispositifs médicaux à même de sécuriser les interventions, mais également une offre de services dédiés à la qualité et l'efficience du parcours de soins, dont le programme de Récupération Améliorée après Chirurgie (RAC) Up&Go.
Références :
1 Recommandations des sociétés savantes :
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