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Cathéter à chambre implantable
En général peu d’examens sont nécessaires. Toutefois si la pose du dispositif est décidée après chimiothérapie ou dans d’autres cas rares, un bilan sanguin peut être prescrit (numération formule sanguine, plaquettes, coagulation…), car il faut éviter la pose de la chambre les jours où les globules blancs et les plaquettes sont inférieurs à la normale.
Dans certaines situations, d’autres examens radiographiques ou sanguins peuvent être demandés.
Vigilances :
Pratiquée sous anesthésie locale, la pose de la chambre implantable ne nécessite pas d’être à jeun. En cas de sédation intraveineuse ou d’anesthésie générale, une consultation d’anesthésie est obligatoire.
Elle est du ressort de votre équipe soignante, selon ses protocoles validés par le Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales.
La pose a lieu dans un bloc opératoire dans des conditions d’asepsie chirurgicale.
Sous anesthésie locale, vous pouvez sentir l’opérateur travailler sans que cela soit douloureux.
La chambre est placée le plus souvent sous la peau du thorax en dessous de la clavicule, le plus discrètement possible.
Au total, 30 à 45 minutes suffisent. La mise en place se fait en ambulatoire le plus souvent.
Une radiographie du thorax est réalisée après l’intervention pour s’assurer de la bonne position de la chambre.
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